On le sait, nos élèves ont du mal à maîtriser leur voix. Du coup, pendant les vacances, je me suis attachée à préparer une mini-séquence dédiée au voice management. Cela me semble incontournable dès lors que l’on souhaite faire du pair work ou plus largement du travail de groupe. Ils ne peuvent pas savoir ce que l’on attend d’eux si on ne pose pas les choses clairement.
Les différentes voix possibles
Nous avons donc commencé par une série de posters où je présente les 5 voix possibles:
- silence – no voice
- whisper voice
- group work voice
- loud voice
- outside voice
On s’entraine à parler sur ces différentes voix, pour qu’ils sentent bien la différence, notamment entre whisper voice / group work voice et loud voice #sweating
Nous sommes passés ensuite à l’affichage des posters (ce sont eux qui ont choix où les mettre, où cela était le plus judicieux)
Le travail de groupe
Etape suivante: on entre dans le travail de groupe à proprement parler. #miseenpratique #groupworkvoice
L’objectif est simple: quand on travaille en groupe, on doit maîtriser certes sa voix mais aussi le temps, l’efficacité du travail. Là, j’ai eu des suées car ils ont du en 20 minutes:
- attribution de 4 rôles au sein du groupe: group leader / reporter / time keeper / noise manager. Chaque élève a eu sa carte posée sur la table, posant ainsi clairement son rôle.La consigne:
- découper toutes les étiquettes prévues (charge au group leader qu’il n’y ait aucun papier par terre et que tout aille bien dans la poubelle – avec mes 2 classes, c’est passé comme une lettre à la poste)
- Group work: attribuer la bonne légende pour chaque carte, discussion , négociation – tous les groupes ont fini dans les temps
- La correction: seul le “reporter” avait le droit de parler. Au TNI, j’ai fait glisser les étiquettes selon ce qu’ils me disaient et me tournais vers les autres “reporters”: do you agree?A la fin, tout a été collé dans le cahier. 55 minutes, montre en main. Nickel!
Ce que j’ai apprécié dans cette activité: j’ai pu voir des élèves qui jusque là s’étaient effacés lors des prises de paroles, étaient restés en retrait par rapport au cours et qui là, ont réellement travaillé, apporté leurs idées.
Le bémol: les discussions se sont faites en français… Est-ce inévitable ? Je m’interroge chaque fois et aimerais d’ailleurs avoir votre retour :p Arrivez-vous à avoir des échanges en anglais au sein des groupes ?
Si vous aussi vous souhaitez faire cette activité en classe, direction la boutique:
Prochaine étape: on rentrera à pieds joints dans notre première séquence, totalement en travail de groupe! Find who the mystery person is
Maintenant, il ne reste plus qu’à vous lancer !
A lire également sur le blog : Le travail de groupe
Bonsoir.
Supers affiches (je les ai dans ma classe aussi) je vais faire comme le test pour qu’ils comprennent les différences. Pour ce qui est de parler en français, oui je pense que c’est inévitable. Ont-ils toujours parlé que de l’exercice ? Mon problème est que l’anglais dans le collège où je suis est un peu … la bête noire des élèves, du coup c’est très compliqué et dès qu’ils sont en autonomie ils ne parlent pas de l’activité en cours, mais de ce qui se passent dans leur vie … sauf quand je suis à coté mais je n’ai pas encore la capacité de me dédoubler en 8 fois 🙂 ! Si tu as un “remède” je suis preneuse. En tout cas, ton travail est super. Merci
Bonjour et merci pour ce commentaire ! Je n’ai pas réellement de recette magique, si ce n’est de leur proposer des activités qui font qu’ils vont vraiment se concentrer sur ça. Lorsque j’ai fait la séquence “Find who” par exemple, ils étaient tous à fond sur les activités proposées: ils VOULAIENT savoir et même parfois finir les premiers. Ensuite, tous n’ont pas été à fond, j’avais quand 2-3 élèves qui papillonnaient mais bon…
Bon courage !! Notre tâche est longue et rude parfois 🙂